Le syndicat CGT Mines Énergie 44 prend acte de la décision de justice concernant les deux camarades de la centrale EDF de Cordemais.

Le syndicat s’insurge contre cette décision visant des représentants syndicaux qui ne font que défendre leur outil de travail.

La répression syndicale se poursuit dans ce pays, ciblant inlassablement les militants de la CGT qui portent la colère sociale, tandis que la justice ne semble considérer que les positions patronales, sans jamais prendre en compte la violence sociale exercée par les employeurs, notamment lors de décisions injustes de fermeture d’usines.

Après une procédure interne qui a déjà sanctionné nos camarades, c’est désormais la justice qui refuse de tenir compte des circonstances et des conditions d’exercice des représentants du personnel.

Avec ces 24 mois de prison avec sursis, assortis de 3 ans d’inéligibilité, en ciblant encore et toujours la CGT, c’est un nouveau coup porté à toute forme de contestation sociale, légitimant la violence de la classe dirigeante envers les travailleurs !

Pourquoi la justice française n’est-elle pas aussi prompte à juger les employeurs lorsqu’ils portent atteinte à la vie des travailleurs, alors même que la France atteint des records de morts au travail ?

La CGT s’insurge donc contre cette décision et se réserve le droit, en son nom ou par la voix des camarades concernés, de faire appel de cette sanction injuste.

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