L’extrême droite, et les bras cassés de la droite nantaise demandent au député LFI Andy Kerbrat de démissionner suite à son contrôle de police et son achat de drogue de synthèse.
La droite nantaise en a mis une couche supplémentaire en lançant une pétition réclamant sa démission.
On est ici dans le règlement de compte politique, avec des gens qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez. Ils n’essayent pas de comprendre une situation de maladie. Et ces gens espèrent un jour gouverner la ville de Nantes. Quelle honte.
Monsieur Kerbrat a un problème d’addiction, il n’a fait de mal à personne sauf à lui-même, il faut l’aider avec des messages de soutien et d’encouragement pour le parcours de soin qu’il a entamé. Il doit garder son emploi ça l’aidera, De réclamer sa démission est un acte irresponsable qui peut aggraver son mal-être.
Mention spéciale au député choletais Renaissance Denis Masséglia qui a apporté son soutien à Andy Kerbrat sur X : « Eh bien, au risque de vous choquer, une personne qui souffre d’addiction n’a pas à être traitée comme un criminel et humiliée devant tous. La pénalisation des consommateurs de drogues est une impasse. Je souhaite à Andy Kerbrat un bon rétablissement. Courage.»
« Le lynchage qu’il subit est inacceptable », a reconnu l’un de ses adversaires le député Renaissance Karl Olive.
Sur le plan du droit stricto sensu, rien n’obligerait le député Andy Kerbrat à mettre fin à ses fonctions, même en cas de condamnation dans ce dossier. « La loi n’exige pas qu’un député touché par une affaire de drogue démissionne », souligne Public Sénat.