À deux mois du scrutin du 9 juin, l’élan dynamique de la liste de la France insoumise, menée par l’eurodéputée Manon Aubry, se fait sentir. Ce mercredi 17 avril, la ville de Rezé accueillait l’une des 60 réunions publiques organisées par LFI à travers la France. Devant une centaine de participants, les discours d’une perspective prometteuse et enthousiasme.
Les voix engagées de la France Insoumise
Dans la salle, le candidat local Maxime Viancin, 30e position sur la liste portée par la France Insoumise, en présence des eurodéputés Younous Omarjee et Leila Chaibi, ainsi que des députés de Loire-Atlantique Ségolène Amiot, Matthias Tavel et Andy Kerbrat ont pris la parole pour défendre les idées de la liste conduite par Manon Aubry. La maire de Rezé, Agnès Bourgeais, était également présente.
Vers une Europe équitable et inclusive / La bataille finale pour la survie du service public
« Nous aspirons à une Europe qui n’opprime pas les travailleurs, mais qui les protège. » Maxime Viancin a pointé du doigt l’état précaire du service public, déplorant une situation où les tarifs augmentent, entraînant « une ségrégation sociale croissante ». Le déficit public, établi à 5,1 % actuellement, excède toujours le seuil prévu de 3 % et continu de se creuser au-delà des prévisions initiales. Confronté à ces enjeux, il plaide en faveur d’une « stratégie de lutte politique », encourageant les électeurs à transformer cette élection en un référendum contre l’austérité.
La relance d’une guerre scolaire
Les différentes mesures défendues en propre par le LFI, tracent une ligne claire : réduire autant que faire se peut l’argent public qui profite à l’école privée.
Ségolène Amiot a souligné la nécessité d’un « renforcement du service public » et d’une « éducation inclusive », rejetant les réformes du tri social et du choc des savoirs dans les écoles. Un rapport parlementaire cosigné par un député de La France Insoumise et un membre de Renaissance exige de renforcer les « contrôles » sur les établissements privés.
Mobilisation sur le conflit à Gaza, quoi qu’il en coûte
La France Insoumise continuera de se battre, malgré les critiques émises à l’encontre de ses positions, jugées comme « anti-israéliennes voire antisémites ». Younous Omarjee insiste sur la nécessité de mettre fin aux hostilités et de reprendre les négociations. Il affirme avec détermination : « Nous persisterons dans notre lutte et nous ne resterons pas silencieux, contrairement à certains ».
Avec seulement 8 % des Français ayant la date des élections européennes en tête, la mobilisation électorale semble se heurter à un défi de taille. Cependant, dans ce contexte d’incertitude, la liste de l’Union Populaire émerge avec une progression de deux points en deux semaines. Cette montée laisse planer la question de savoir si cette dynamique sera maintenue jusqu’au jour du scrutin.