Ce mardi 25 janvier, Gérald Darmanin, ministre de l’intérieur, a annoncé engager, souscrivant à la pression des député·es LREM Valérie Oppelt et François De Rugy, un processus de dissolution à l’encontre du média NantesRévoltée, suite à la manifestation antifasciste du 21 janvier.
" Cette demande a été soutenue par Christelle Morancais, présidente LR duconseil régional des Pays de la Loire et Laurence Garnier, sénatrice LR de Loire-Atlantique.
La surenchère extrême droitière de LREM et LR nous inquiète, rejoignant ainsila dérive anti-démocratique et autoritaire du gouvernement, avec l'étatd’urgence et ses mesures restrictives de libertés.
Tout media relayant un appel ou suivant une manifestation se retrouvera-t-ilaussi sous la menace d’une dissolution ? Aucun média d'opinion ne doit êtretenu pour responsable du déroulement des événements auquel il appelle.
Comment appelle-t-on la dissolution d’un média ? Une censure ! Censureinacceptable pour nous qui sommes attachés à la liberté d'expression et depublication.
Parions que ces gesticulations des droites de Loire-Atlantique ne soient que del’agitation à visée électoraliste mais, à la France Insoumise, nous resteronsmobilisés sur la suite des évènements.
Comme l'ont déjà déclaré la présidente du groupe des députés LFI MathildePanot, le député Ugo Bernalicis et notre candidat Jean-Luc Mélenchon, nousnous opposons donc à toute tentative de dissolution de ce média etréaffirmons notre soutien à la liberté de la presse."
La France Insoumise 44