En grève depuis le 19 novembre 2025, les éducateurs de l’ADPS sont toujours aussi déterminés à faire entendre leur colère.
Mercredi 26 novembre, Monsieur Choubrac, président du GIP ADPS 44, nous invitait à nous adresser aux membres du GIP.

Ce GIP, constitué d’élus du Département et des villes sur lesquelles les éducateurs de rue interviennent, comprend pour le Département : Monsieur Bollo, Madame Pahun, Madame Bir et Madame Cordier.
Concernant les villes : Monsieur Taladec (Nantes), Monsieur Faës (Rezé), Monsieur Audion (Orvault), Monsieur Gendek (Saint-Herblain) et Monsieur Séchet (Saint-Nazaire).
Suite à cette invitation, et devant l’absence de réponse à nos mails, nous avons décidé d’interpeller Monsieur Gendek lors du conseil municipal de la ville de Saint-Herblain ce lundi 8 décembre 2025.
Nous demandions, par cet acte collectif, une rencontre en présence de Monsieur Ménard, président du Conseil départemental, et des élus du GIP.
Nous avons été contraints, à regret, de nous présenter à ce conseil municipal pour que, enfin, Monsieur Gendek appelle notre directrice afin d’obtenir un rendez-vous ce jeudi 11 décembre à 17h15, en présence de Monsieur Choubrac.
Avant même de considérer notre demande, Monsieur Gendek a qualifié notre action de « cinéma » devant l’ensemble du conseil. Cette parole méprisante balaie d’un revers de main l’implication des éducateurs de rue dans ce mouvement de grève et leurs revendications. Ils réclament haut et fort d’être considérés dans leur travail, à la hauteur de l’utilité sociale de leurs missions, dans l’intérêt de la jeunesse des quartiers.
Les éducateurs de rue demandent aux élus de mieux tenir leur rôle dans cette « comédie dramatique » qui déconsidère l’ensemble des alertes envoyées par les représentants du personnel et les délégués syndicaux au sujet de la santé, de la sécurité et des conditions de travail, ainsi que des départs successifs de nombreux salariés depuis 2021.
Ils perdent un salaire précieux et remercient, à ce titre, le soutien apporté par le biais des caisses de grève :
https://www.onparticipe.fr/c/RcNbNmrm
Ils se demandent si les élus ont conscience de la perte qui est la leur, de leur détermination et, bien évidemment, de l’impact sur les quartiers et leurs habitants. En effet, depuis le 19 novembre, les jeunes des quartiers — déjà touchés par la désertification progressive des services publics — sont maintenant affectés par notre absence.
Pour rappel, ils demandent à être reçus afin d’obtenir :
• La réévaluation de leur salaire, au regard de leurs diplômes et compétences (600 euros brut d’augmentation afin d’atteindre la rémunération des autres éducateurs du département, à équivalence de poste) ;
• Le maintien, a minima, de leurs congés actuels ;
• Un passage en structure associative, afin de retrouver la convention 66 et, avec elle, des conditions de travail adaptées aux missions de prévention spécialisée ;
• La fin d’un management toxique.
Vous pouvez également soutenir le mouvement via la pétition en ligne : https://c.org/FpNJV5XfJV
N’hésitez pas à nous rejoindre sur les réseaux :
#collectiftravailsocialenlutte44
#unionlocalecgtsaintnazaire
#sudsantésociaux44