Depuis presque dix ans maintenant, un consortium de chercheurs allemands travaille sur le développent d’un robot agricole. Ils tentent d’introduire des robots sur des tâches très pénible jusqu’ici effectuées par des humains.
L’un des robots conçus par la firme allemande est le Kamaro 2010, qui a été développé pour la collecte du maïs. Destiné aux champs de maïs qui sont souvent vastes, il a plusieurs usages que sont la fertilisation du terrain agricole, l’élimination des parasites qui abîment et attaquent les plans de maïs ainsi que la détection d’intrus dans le champs comme peuvent l’être les sangliers.
Après une phase d’expérimentation, Kamaro a répondu positif à tous les tests et a prouvé son efficacité sur le terrain. Commence désormais une phase d’extension de ses missions et de commercialisation du robot.
Bijou de technologie, le robot a subi de nombreuses améliorations entre le moment de sa création et la forme sous laquelle il est désormais commercialisé. En 2010, lors de la première version, il s’est avéré que le technologie et la mécanique du robot ne garantissait pas une utilisation sur le long terme. C’est pourquoi il a été décidé de recommencer totalement la phase de conception et d’expérimentation.
Cette phase de conception a permis la réflexion à la fois compartimentée et décloisonnée, afin d’améliorer individuellement chaque composante du robot, mais également d’en améliorer la fonction dans sa globalité. Il semblerait que cette phase d’intense réflexion et remise en question de notre projet ait porté ses fruits puisque le Kamaro a été primé pour la première fois en 2015, après trois ans de travaux de reconception. Ce prix prestigieux reçu lors du Robotour 2015 n’a pas arrêté pour autant la remise en question de la qualité du robot et la possibilité d’y apporter des améliorations.
Pour cela, nous nous sommes appuyés sur des entreprises avec un savoir-faire de pointe en matière d’usinage et de composantes mécaniques. Nous avons par exemple choisi de faire confiance à Nozag pour l’élaboration de nos roues d’engrenage dentées.
Voilà quoi ressemble les pièces mécaniques fournies par la firme suisse Nozag SARL.
Une fois la mécanique et l’électrotechnique établie de manière convaincante, il a fallu retravailler le programme du robot. Ces améliorations électrotechniques ont été accompagnées plus récemment en 2019 et 2020 d’amélioration en termes d’ingénierie électrique. Cette amélioration a permis de dissocier le logiciel que nous produisons et qui est nécessaire au fonctionnement du robot, du matériel sur lequel celui-ci est installé. Cela signifie que nous sommes désormais en capacité de réparer et remplacer l’une ou l’autre des parties, sans toucher à la seconde.
Aujourd’hui la réflexion s’oriente autour des enjeux écologique et de l’empreinte laissée par notre robot. De la même manière que nous agissons pour une agriculture plus simple et efficace, nous ne souhaitons pas participer à un monde ultra carboné, dans lequel notre robot innovant ne serait qu’un amas de production de déchet supplémentaire. Nous pensons donc des matériaux plus justes pour l’environnement et plus éco-responsables.
Le Kamaro est désormais à la vente et accessible au plus grand nombre.