Chaude ambiance en début de soirée, un groupe d’extrême gauche ayant décidé d’interdire, par la force et sous les menaces, l’accés à une salle située à la gare del’Etat, dans l’Ile de Nantes, prévue pour acceuillir, dans le respect de la loi, une réunion électorale pour les prochines élections municipales. Il s’en suivit une échauffourée qui a dissuadé un certain nombre de gens qui ont préféré s’abstenir.
Eléonore Revel, candidate RN à la mairie de Nantes, recevait Nicolas Bay, député européen venu la soutenir. La salle, qui avait été imposée par les services de la mairie, se trouvait dans le bâtiment des syndicats. Etait-ce l'endroit le plus adapté pour une réunion de campagne d'un mouvement d'opposition ?
Comme aurait dit Michel Audiard « J'critique pas le côté farce, mais coté fair-play, y aurait quand même à redire… »
De surcroît, certains syndicalistes devaient bien connaître les boîtiers d'alimentation électrique et avaient coupé les disjoncteurs. C'est donc à la lumière des éclairages de secours qu'Eléonore Revel a exposé les points principaux de son projet pour la ville de Nantes et que Nicolas Bay, lui succédant (toujours sans micro, faute d'alimentation électrique), a donné sa perception de la ville de Nantes, vue du parlement européen.
Le fait que cet épisode, montrant une fois de plus comment les défenseurs inconditionnels (du moins en apparence) de la liberté d'expression -qu'ils revendiquent en permanence- agissent dans la réalité.
Nantes, ville « compagnon de la libération » a montré une fois de plus que la « flamme de la résistance » à ces procédés d'intimidation n'était pas éteinte.