Le député européen et tête de liste PS-Place Publique a animé sa deuxième réunion publique de campagne ce 13 avril 2024. En dynamique dans les sondages, 2 500 personnes étaient réunies, presque surprises de refaire campagne « avec enthousiasme ».
Le PS tente de retrouver son unité après l’épisode NUPES
Dans la salle, Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste, ainsi que Christophe Clergeau et Aurore Lalucq, prennent la parole pour affirmer leur soutien. D’autres figures de la gauche se relaient également sur l’estrade, telles que Johanna Rolland, maire de Nantes et présidente de la métropole, Michel Menard, président du Département de Loire-Atlantique, et Bertrand Affilé, maire de Saint-Herblain. L’ancien Premier ministre et maire de Nantes, Jean-Marc Ayrault, et Alain Chenard étaient également présents. Le maire de Saint-Nazaire en froid avec la direction du parti était également présent.
La promesse d’une révolution écologique
Pour la première fois depuis 2014, le Parti socialiste (PS) se trouve en position de dépasser les 10 % lors d’une élection nationale. Raphaël Glucksmann saisit cette opportunité pour exposer ses propositions en faveur d’une “révolution écologique européenne”, qu’il ambitionne de porter en tant que leader. Il réclame la mise en place d’un “droit à la réparabilité” pour combattre “l’obsolescence programmée”, et s’est prononcé pour le “développement massif des énergies renouvelables”.
Vers une Europe socialiste
“Nous sommes en train de montrer que dans cette élection, il n’y a pas deux options, mais trois”, lance Glucksmann à Nantes. “Notre Europe est celle de la puissance, de l’écologie, de la solidarité, celle d’une Europe forte et juste”, affirme-t-il. Johanna Rolland partage également sa vision en demandant qu’on vote « les yeux ouverts face aux ambiguïtés, aux dépendances financières et idéologiques entre le parti de Jordan Bardella et la Russie » alors que la vague d’extrême droite en Europe et en France est d’après elle « résistible ».
Les socialistes sentent plus que jamais « qu’il se passe quelque chose ». Glucksmann souligne avec force « nous ne pouvons plus nous permettre d’être faibles, indolents ou pleins de doutes ». Alors que la dynamique socialiste bat son plein, qu’en sera-t-il pour le scrutin des listes européennes ce 9 juin prochain ?