À Nantes et Saint-Nazaire  les prochaines élections municipales suscitent de nombreux commentaires de la part de Renaissance, des Républicains et du centre. Cependant, cette situation laisse actuellement un goût aigre chez les électeurs, qui ne tolèrent pas les alliances jugées contre nature.

Mounir Belhamiti,

Mounir Belhamiti, président départemental du parti macroniste, s’est exprimé lors d’une interview accordée à Ouest France, se présentant comme le grand rassembleur des forces de droite, du centre et de la macronie. Il a même déclaré : « À Saint-Nazaire, nous espérons constituer une liste unissant Renaissance, Horizons, le MoDem et LR. Plusieurs candidats sont envisageables. Pour notre part, nous sommes prêts à travailler avec Andréa Porcher (LR). » Il ne doute de rien.

À Nantes, il aspire également à un rassemblement des oppositions et se dit prêt à coopérer avec Julien Bainvel.

Cependant, il semble oublier que la macronie n’a obtenu que 14 % des voix lors des élections européennes à Nantes. Les Républicains, qui ont récemment retrouvé un certain intérêt lors des élections partielles, n’ont aucun intérêt stratégique à s’associer avec Renaissance. Il faudra attendre l’élection du président des LR pour y voir plus clair, mais la tendance actuelle semble indiquer une rupture totale avec la macronie.

Les sympathisants et de nombreux militants LR sont réticents à l’idée d’une alliance électorale avec la macronie. Les divergences sont nombreuses, et une stratégie d’alliance à Nantes ou à Saint-Nazaire pourrait produire des effets contraires à ceux escomptés.

En 2020, la liste de Valérie Oppelt avait obtenu 12,71 % des voix et avait permis l’élection de quatre représentants : Valérie Oppelt, Mounir Belhamiti, Sarah El Hairy et Erwan Huchet.

Côté Renaissance, il est urgent de sauver les meubles et  les postes… Nantes mérite mieux que cela.

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