La CGT demande le départ du directeur car depuis plusieurs mois la situation se dégrade. Un logo payé 185 000 euros alors que l’hôpital ferme des lits a mis le personnel en émoi.

 Le logo à 185 000 euros qui passe mal

La fermeture et la saturation de plusieurs hôpitaux du grand Ouest entraînent des bouchons records dans la zone d’attente des urgences nantaises.Des accidents ont eu lieu et d’autres peuvent arriver.

Les conditions d’accueil des patients au sein des urgences du centre médical sont pointées du doigt à la suite d’une série d’incidents qui a provoqué le malaise au sein du personnel soignant de l’établissement public, déjà acculé par la fermeture de nombreux lits. Quatre patients seraient décédés aux urgences en trois semaines, entre fin juillet et début août. Une de ces personnes, âgée de 72 ans, aurait été retrouvée morte dans la nuit du 2 au 3 août, après 10 heures d’attente sur un brancard. Un autre malade serait décédé après avoir attendu 50 heures que l’on s’occupe de lui. 

«Cette situation est totalement inacceptable. Cela fait depuis juin que certains patients doivent patienter jusqu’à 70 heures avant d’être pris en charge», déplore Jérémy Beurel, secrétaire général adjoint de Force ouvrière (FO), au CHU de Nantes. Comme l’explique le représentant syndical, l’hôpital nantais traverse un été particulièrement tendu en raison de la fermeture des centres médicaux d’Ancenis – la nuit – et de Montaigu, sans oublier la surfréquentation des CHU de Saint-Nazaire, de La Rochelle ou en encore de Rennes. 

Selon la CGT, la zone d’attente des urgences est censée accueillir des patients jusqu’à 12 heures sur des brancards. Le temps moyen observé au CHU de Nantes serait pourtant d’environ 48 heures. Les syndicats réclament par conséquent des réouvertures de lits ainsi que de nouvelles embauches pour mieux prendre en charge les patients – et sont soulagés de n’avoir eu aucun drame à gérer pendant les Jeux olympiques.  «En cas de catastrophe, nous aurions été complètement dépassés», affirme Jérémy Beurel. Pour son collègue de la CGT, ce sont moins les risques liés aux JO que les sommes engagées qui laissent amer. Olivier Terrien soupire. « La dépollution de la Seine a coûté 1,4 milliard d’euros. Vous imaginez ce que l’on aurait pu faire avec cette somme au sein de l’hôpital public ?».

Cette publication a un commentaire

  1. Martin

    185 000 euros pour faire ça ! comme logo ! comme graphiste je veux bien prendre 5000 pour la même chose !
    Quant à la baseline pff même pas une grande idée.

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